Les horloges
Introduction Horloge en image Historique des horloges

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Cette horloge droite est la reproduction à l'échelle 1/12ème d'une horloge du début du 18ème siècle.

Elégante avec son cadran orné de chiffres romains, élancée et fine elle trouvera sa place dans toutes les pièces de la maison.

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échelle : 1 / 12
référence : HO01

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référence : HO01

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référence : HO01
HO01
Horloge droite

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Les plus célèbres horloges de parquet doivent leur nom à leur province d'origine la Franche-comté. Indestructible, construites par milliers, elles ont conquis les foyers français au XIXe siècle. Et la plus part ont survécu !

En 1657, le physicien-astronome néerlandais Christian Huygens imagine la première horloge rythmée par un pendule. Cette utilisation révolutionnaire du balancier pendulaire en horlogerie rend immédiatement obsolètes les systèmes d'échappement utilisés jusqu'alors sur les horloges fixes.

Fâcheux oubli
Les frères Mayet sont les premiers, en Franche-Comté, à entreprendre la fabrication d'une horloge de type Huygens. Malheureusement, une fois terminée, leur horloge refuse de fonctionner...

Pour ces horlogers, réputés dans le Jura, c'est une véritable catastrophe. Selon la légende, l'un des Mayet part alors pour Genève, où se trouve une horloge du même type qu'il peut examiner. La révélation de son erreur est immédiate et il prend aussitôt le chemin du retour.
Sitôt rentré, il crie à son frère d'aussi loin qu'il peut : 'Embraiye-le !('lance-le'). Le frère obéit, lance le balancier et l'horloge démarre en douceur... Habitués au léger système d'échappement à foliot qui partait tout seul sous la traction ressorts ou des poids, les frères Mayet avaient tout simplement omis de donner une impulsion de départ au pendule.

Les premières pendules de Franche-Comté ressemblent à celles des autres régions de France. Fixées directement aux murs, sans être emboîtées, elles ne sont pas ajourées.
Coiffées d'un timbre, elles indiquent l'heure à l'aide d'une seule aiguille, sur un disque de laiton ou de zinc évidé au centre. Les chiffres romains sont séparés par des index indiquant les quarts d'heures.
Le balancier oscille généralement derrière des poids, selon une faible amplitude. C'est une petite masse de plomb non profilée.

Deux aiguilles dès le XVIIIe siècle

L'aiguille des minutes apparaît vers 1730. Les cadrans, eux, ne seront émaillés qu'une trentaine d'années plus tard.
Au XVIIIe siècle, la comtoise se caractérise par une autonomie de huit jours. Durée inhabituelle qui n'est pas le moindre de ses atouts. De plus, elle répète ses sonneries deux fois.

30 jours d'autonomie

Pour les clients les plus fortunés, les mouvements peuvent s'enrichir de toutes sortes de complications, tant visuelles que sonores : calendriers complets, sonneries des quarts, réveils, autonomie poussée 30 jours...
Les mécanismes les plus complexes exigent des poids supérieurs aux habituels lingots de 4 kg.

Strictement utilitaires à leurs débuts, les comtoises découvrent la fantaisie à la fin du XVIIIe siècle et, surtout, au XIXe. Désormais, on sculpte les caisses, on les orne jusqu'à les rendre majestueuses.
Les décorations en laiton découpé, moulé, ou en bronze, qui rehaussaient jusqu'alors le cadran cèdent leur place à des motifs plus amples en laiton estampé.

Balanciers spectaculaires
Les balanciers, auparavant discrets, deviennent ornementaux eux aussi. Les uns évoquent par leur forme un instrument à cordes, les autres sont plus figuratifs. Dans tous les cas, une grande vitre les dévoile en entier. Les balanciers les moins chers ont la forme d'une large lentille et pendulent au bout d'une seule tringle derrière un hublot.

Moins couteuse qu'une montre
Au XIXe siècle, la contoise conquiert sa popularité par son prix et sa qualité. En 1845, une comtoise complète coûte 60 F environ. Elle est à la fois moins coûteuse et plus précise qu'une bonne montre.
Dans les campagnes française, elle a désormais une réputation de grande fiabilité et tous les foyers sont fiers d'en posséder une. Au point de s'inscrire dans les premières listes de cadeaux de mariages.

C'est d'ailleurs la seule horloge de parquet à avoir été vendue par millions d'exemplaire à une époque où la mode n'était pas à la grande consommation.

Son âge d'or prend fin qu'avec la généralisation des carillons muraux(dits 'Westminster', 'Big Ben' et autres) danns les trente premières années duXXe siècle. Moins jolis, mais nettement moins encombrant, beaucoup moins coûteux et plus moderne...

Article paru dans le magazine 'Antiquité et Brocante' n°17

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