La restauration d'une jonque chinoise | |||||||||||||||||||||||
Introduction de Catherine | Plans | ||||||||||||||||||||||
Avant restauration | Pendant | Après |
Cette jonque chinoise est un joli modèle. Sa coque est taillée dans la masse et certains éléments de
sa superstructure sont en ébène. Ses voiles cuites par le soleil, sont irécupérables et doivent être
entièrement reconfectionnées. Les Chinois conçurent l'un des navires les plus solides : la jonque, encore utilisée de nos jours par les populations du Sud-Est asiatique. La jonque est à fond plat et ne possède ni quille, ni étrave et ni étambot, qui sont des pièces de la carène. Sa coque est divisée en compartiments étanches par de solides cloisons disposées longitudinalement et transversalement. De telles cloisons, qui ne furent adoptées en Occident qu'au XIXe siècle, renforcent non seulement la structure du navire, mais le protègent en outre du naufrage. Dans le récit de ses voyages, Marco Polo fit l'éloge de ce système de cloisons, qui empêchait la jonque de couler. Ce type d'embarcation est pourvu d'une rame-gouvernail massive, située à l'intérieur d'un puits étanche. Les voiles d'une jonque sont constituées de panneaux horizontaux étroits, tissés ou tressés. Chacun d'entre eux est relié à sa propre écoute, de manière que chaque voile puisse être déployée ou ramenée rapidement. Les Chinois, grâce à leur système de voiles lattées, contribuèrent pour beaucoup à l'essor de la navigation. |